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Audition par la commission des Affaires culturelles et de l’Education (AN)

 

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, l’association La Maison des Artistes, en relation avec son syndicat SMdA-CFDT, poursuit sa mission de défense des intérêts professionnels des artistes et de leurs conditions d’exercices auprès des pouvoirs publics. 🗣

Voici un résumé des éléments qui ont été transmis au groupe de travail dédié à la gestion et aux conséquences de l’épidémie de coronavirus de la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale, par Antinéa Garnier, la Directrice de La MdA, lors de son audition ce jeudi 7 mai. Ce groupe de travail est animé par Mme Aurore Bergé (LaREM) et Mme Constance Le Grip (LR).
Cette audition avait pour but de présenter l’impact de la situation sanitaire sur les artistes mais surtout d’exprimer et d’expliquer les besoins et les mesures de soutien à développer, nourris de vos exemples et témoignages. 🔎

Après la présentation des actions, au quotidien, et du rôle de La Maison des Artistes et de son syndicat dans le cadre de cette crise sanitaire, nous avons rappelé sa mission fondatrice de solidarité à travers l’accompagnement et la défense des artistes tout au long de leur carrière et de leur exercice professionnel. C’est forte de vos témoignages et de sa connaissance des artistes professionnels que l’association s’est exprimée.

 Rappel d’une situation antérieure de précarité et d’une grande diversité de parcours 

→ la moitié des artistes déclarent un revenu largement en dessous du seuil de pauvreté. Nous faisons d’ores et déjà état d’artistes qui sont dans des situations de précarité aggravées et qui se trouvent en dehors des dispositifs d’aide existants.

Les artistes connaissent des modèles économiques divers au-delà même de la diffusion institutionnelle, en galerie ou à travers la vente directe : ateliers galeries, appel à projet, résidences, cours, au sein de zones touristiques, salons, marchés, mais aussi en lien direct avec des cercles de collectionneurs, nationale ou internationale, commandes, en lien avec des entreprises… Ils sont à considérer dans leur ensemble face à des activités durablement impactées au-delà du confinement. Les artistes sont parmi les professionnels qui subiront longtemps les conséquences de cette crise sanitaire.

 Les aides mises en place 

Le fonds de solidarité
→ Les professions artistiques ne peuvent pas s’envisager uniquement à travers la notion de chiffres d’affaire du fait de l’irrégularité intrinsèque de leurs revenus mais aussi car elles ne rattraperont pas les revenus perdus. Qu’ils soient déclarés en traitement et salaire ou en BNC, qu’ils soient rémunérés en droits d’auteur ou pour la vente de ses œuvres, ces revenus le sont définitivement. L’activité artistique n’est pas une activité de commerce comme les autres.

Le fonds de solidarité est adapté à minima aux artistes ayant perçu des recettes en 2019 et en 2020 pour les périodes concernées.
→ Cependant certains sont retraités (que ce soit d’une activité salariée ou de leur activité artistique), et développent ou poursuivent une activité artistique jusqu’à la fin et essayent de vivre de leur travail artistique.
→ Certains perçoivent un salaire mais bien souvent réinjecté dans la production artistique de leurs œuvres.
→ Certains ont perçu des revenus artistiques très faibles en 2019 ce qui rend impossible une comparaison avec 2020.
→ Certains touchent en mars et avril les revenus de facturations passées et perçoivent donc virtuellement des revenus pour la période actuelle, les empêchant d’accéder aux aides. Les conséquences immédiates de pertes de revenus au mois de mars s’échelonnent d’avril à juillet et au-delà, ne serait-ce que par le temps de règlement des factures, parfois sur près de 6 mois.

Cela implique de :

→ Revoir l’accès des artistes et les modes de calcul du fonds de solidarité avec un besoin urgent d’une plus grande flexibilité. Il semble pertinent que les artistes puissent choisir la prise en compte ou non de leur facturé au plus proche de la réalité de l’exercice professionnel.
→ Pérenniser son accès au-delà de la période de confinement.
→ L’ouvrir définitivement aux personnes déclarant en Traitements et Salaires.
→ Assurer l’accès des artistes au second volet du fonds de solidarité.

Le fonds d’urgence
→ Pour les arts visuels, le fonds d’urgence met de côté la majorité des artistes par les critères de sélection retenus et résulte d’une vision de l’activité artistique à travers sa diffusion par des intermédiaires et non d’une prise en compte de cette dernière par la création et l’artiste. Une partie des activités ne sont pas prises en compte et éligibles du fait du critère de rémunération directe : salons, cours à l’atelier, atelier galerie, expositions en galeries, ne font l’objet d’aucune prise en charge.

→ Pour les personnes éligibles : la prise en charge n’est possible que si une rémunération était assurée et contractualisée à minima, ce qui n’est généralement pas le cas.

→ Il nous apparaît fondamental que tous les projets annulés ou reportés fassent l’objet d’un dédommagement financier dès lors que la structure organisatrice a perçu des subventions publiques pour leurs réalisations. C’était le souhait de Franck Riester, Ministre de la Culture, dans son communiqué du 27 mars dernier, mais semble-t-il cette préconisation n’est pas réellement suivie suivant les interlocuteurs des artistes comme certaines collectivités territoriales.

→ Les critères entre les différents fonds d’urgence sectoriels doivent être unifiés et nous demandons que le cumul de toutes les aides contextuelles soit rendu possible.

Une aide financière dédiée
Si le fonds de solidarité et le fonds d’urgence ne peuvent pas être adaptés, il existe des aides sociales contextuelles attribuées par les régimes sociaux (régime des indépendants par exemple). Ce n’est pas le cas au sein du régime des artistes-auteurs, alors que sa commission d’action sociale pourrait être en charge de la remise d’une aide forfaitaire ouverte à tous.

 Maintien social 

→ Il nous parait fondamental d’exonérer les artistes des différentes appels de cotisations, qu’il s’agisse autant des charges fiscales que des charges sociales et ce pour l’année 2020 et 2021 à minima pour les artistes n’ayant que leur activité artistique comme activité professionnelle; tout particulièrement au regard de l’année blanche prévue pour les intermittents du spectacle. Cette exonération doit être complétée par une continuité d’accès aux prestations qui leur seraient ouvertes en temps normal.

→ L’exonération sur 4 mois annoncées par le Président de la République n’est pas suffisante, cela ne fait que décaler la problématique de quelques mois, une forme de sursis.

 Maintien dans les lieux de vie et de travail 

→ Tous les cas de figures doivent être pris en compte : atelier logement/atelier parc privé/baux commerciaux/locaux loués à des associations/appartements et maisons pour les artistes qui exercent chez eux, en dédiant ou pas une pièce à leur activité.

→ Il nous semble fondamental de soutenir les artistes dans leur activité par le biais d’exonérations au-delà de simples suspensions. Deux solutions peuvent être envisagées : l’exonération à travers les bailleurs sociaux et l’attribution d’aides dédiées pour les artistes dépendants du parc privé. (second volet fonds de secours notamment)

→ Certaines collectivités ont pris de telles initiatives avec l’ouverture de fonds dédiés à la prise en charge des loyers professionnels. (Nice, Montpellier)

 Sur le long terme 

Il est important de réfléchir à des solutions qui fournissent du travail et une rémunération en parallèle de solutions de maintien et de soutien.

→ Incitation fiscale pour l’achat d’œuvres d’art d’artistes vivants pour les particuliers sur le modèle de l’amendement fiscal de l’article 238 bis AB du code général des impôts voté fin 2019 sur une proposition de la Maison des Artistes .
Le but est que les français dans leur ensemble soient incités à acheter de l’art. Cela apparaît comme vertueux car cela encourage l’achat d’œuvres à des artistes vivants et leur permet de toucher un revenu et le fruit de leur travail dans une logique de relance de la consommation.

→ Faire respecter l’existant et le développer à travers l’application du droit d’exposition publique (en concertation avec les organisations professionnelles), le respect et la rémunération des droits d’auteurs contre une culture de la gratuité généralisée et lutter contre la concurrence déloyale des artistes non déclarés.

→ Favoriser les initiatives comme celle développée par la ville de Sète qui achète une œuvre à chaque artiste professionnel présent sur son territoire.

→ L’annonce d’un soutien à la création pour les moins de 30 ans à travers la commande publique, est éloignée de la réalité sociologique du métier avec bien souvent des entrées en carrière tardives au-delà de 30 ans. Cette proposition doit prendre en compte l’ensemble des artistes professionnels.

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39 commentaires

  • Frédérique

    De nouveau un grand merci pour le professionnalisme avec lequel vous défendez nos intérêts.
    Avoir enfin un statut social, ne plus être considérés comme des faire valoir et des amuseurs publics.
    Merci infiniment à toute votre équipe.

  • Franck Chastanier

    Bonjour, je tenais a écrire ce commentaire afin de remercier toutes les personnes qui assurent ce nouveau souffle à la Maison des Artistes et cherchent des solutions à la disparité des problèmes que nous pouvons tous rencontrer. Indéniablement, un nouveau dynamisme est à l’oeuvre et je vous souhaite de réussir toutes les démarches entreprises au bénéfice de chacun et de tous. Bien à vous. FC

    • Antinéa Garnier

      Merci à vous!

      • Colette Sonzogni

        bonjour, la solution définitive pour régler le problème des revenus des artistes est la généralisation du mécénat culturel à tous les citoyens et rendre obligatoire le 1 % artistique de façon à ce que l’ artiste soit indispensable au même titre qu’ un électricien, plaquiste , maçon plombier etc. Un véritable statut de l’ artiste doit être établi qui ne fasse pas de notre profession un  » travail fantaisiste  » pour ne pas dire un non- travail. Des ateliers protégés pour les artistes devraient être créés obligatoirement dans chaque ville ou village. Le rôle social des artistes est trop ignoré.
        Représentante titulaire de l’ ADAGP auprès de l’ AFDAS pour les auteurs je vois dans les dossiers des changements d’ orientation d’ artistes qui arrêtent complètement leur métier . Même si l’ on suit la pensée qu’ un artiste va jusqu’ au bout de lui- même et que la pauvreté ne le dissuade pas il y a une limite au cynisme.

  • Danielle Laffitte

    Bonjour,
    Un petit problème technique.J’ai enfin reçu le code d’activation de l’Urssaf pour ouvrir un compte personnel sur leur site. Malgré de multiples essais le lien qu’ils envoient pour valider mon adresse e-mail ne fonctionne pas. J’ai suivi tous vos conseils dans le mode d’emploi, utiliser Mozilla Firefox, supprimer les cookies sur le site, sans succès. Une suggestion?

    Merci pour votre soutien.

    • Antinéa Garnier

      Bonjour,
      Je viens de vous écrire directement afin de transmettre votre problématique à l’Urssaf.

  • Line

    Bonjour,

    Merci à la MDA de défendre nos intérêts. J’ ai fait beaucoup d’expositions dans les salles des mairies et je continue. Dans une ville dans la région PACA, je ne citerai pas le nom de la ville, le vernissage était à mes frais comme d’habitude. La personne chargée de la culture m’ a dit qu’il fallait absolument prendre du bon champagne. Au vernissage, je n’avais que les élus et le personnel de la mairie, bien sûr aucune vente de tableaux pendant l’exposition. Juste : continuez comme ça c’est très beau ce que vous faîtes ! Quand on calcule les frais de vernissage, essence, péage, l’ énergie physique, présence des permanences. On travail pour la gloire. Mais, si on expose pas on ne risque pas de vendre. On devrait recevoir une participation financière des services culturelles pour nous aider. On fait des animations gratuites. Et le peu qu’on gagne on doit payer les charges sociales.

  • GALASSI René

    C’est avec beaucoup de reconnaissance que j’accueille ces propositions. Merci pour vos mots et votre intervention. Tout ce que vous dites reflète exactement la réalité. J’ai commencé mon activité artistique à 20 ans. J’ai 55 ans, je ne vis que du fruit de mon travail, mais je suis pauvre. Toutes les aides annoncées ne nous concernent pas vraiment. Mon appartement est mon atelier. Je me bats tous les jours pour présenter mon travail à des galeries, des salons (qui ont été annulés). Je n’ai aucun contrat rémunéré donc je ne peux prétendre à l’aide du CNAP à qui j’ai envoyé un dossier très complexe et qui en retour me dit que je ne peux y prétendre car je ne rentre pas dans les cases…. Les arts visuels lorsqu’ils sont exposés dans les galeries ou ailleurs ne sont jamais rémunérés à l’inverse d’une formation musicale ou d’une prestation théâtrale sollicitées par une une mairie ou une entreprises. Leurs performances sont toujours rémunérées, nous artistes plasticiens nos œuvres sont exposées toujours gratuitement en nous laissant miroiter d’éventuel acheteurs que l’on ne voit jamais venir et nous repartons bredouille avec la faim au ventre parfois et l’angoisse des lendemains… J’espère que cet appel que vous avez fait sera entendu car je pense à tous les artistes qui vivent au jour le jour comme moi risquent de se retrouver à la rue du jour au lendemain et qui avaient réussi à vivoter jusqu’à cette catastrophe…. Je vis à Nice et j’ai écrit au Maire pour lui demander d’acheter une oeuvre de chaque artiste de sa ville, bien sûr les artistes les plus pauvres, mais je n’ai pas eu de réponse….

  • Magda Moraczewska

    Plusieurs points me turlupinent, et j’espère que ce bestiaux de Covid-19 nous servira au moins à mettre des points sur les i quant à la compréhension de ce que c’est que notre métier d’artiste-auteur de la part du pouvoir en place et de la société. Prenons l’exemple de ce copié collé d’une carrière classique, où à 30 ans, on serait déjà établi et reconnu. Que nenni ! Certains artistes ne sont jamais « sur les rails », certains ne pensent pas « carière ». Ou le fait que souvent nos accords sont oraux, avec nos élèves ou clients et de ce fait pas quantifiables. Ou simplement que tout travail réalisé, même celui qui n’est ni vendu ni commandé, est du travail par le temps que nous y avons passé et son résultat, tangible ou non. Merci d’inverser les valeurs, de nous permettre d’exposer sans payer et aussi de valoriser les droits d’auteur. Merci de rappeler que nous n’allons pas « rouvrir » boutique facilement et tout de suite. Merci pour votre combat.

  • Rastel Anne-Marie

    Bonjour
    Merci pour toutes vos initiatives; on sent un net changement de fonctionnement de la « nouvelle » MDA indéniablement. Je me retrouve à plusieurs niveaux dans toutes les revendications portées par vos soins. Je loue un local, pour mon activité, atelier d’artiste-galerie, dans lequel je donne des ateliers d’expression artistique; le bailleur est la mairie de mon village. J’ai fait dès le début du confinement une demande d’annulation de mon loyer pour avril; il m’a été accordé une suspension provisoire en attendant que le conseil municipal puisse à nouveau se réunir et voter en faveur d’une exonération ou suspension. En attendant, je n’ai pas eu à régler mon loyer qui s’élève à 550 euros. J’ai démarré ce nouveau projet d’atelier-galerie/ateliers après mures réflexions, en faisant un pari que cette offre nouvelle dans mon village rencontre son public d’enfants et d’adultes à l’année, et de touristes l’été. Et cela avait plutôt bien démarré. Comme vous le dites, les revenus d’un artiste lambda sont faibles, il ne vend pas beaucoup d’oeuvres voire peu; il faut avoir la foi. J’avais décidé pour lancer ce projet de puiser dans mes économies personnelles. Je ne l’ai pas fait de manière inconséquente. Mais aujourd’hui avec cette crise sanitaire, ce projet risque de péricliter. Je vais réouvrir mon atelier au public à partir du 18 mai, notamment aux enfants. Je suis en train de tout réaménager afin de respecter des règles sanitaires strictes, le plus possible. Les parents que j’ai contactés sont pour le moment en majorité favorables à ce que leur(s) enfant(s) reprennent les ateliers, et les enfants surtout eux-mêmes se réjouissent de revenir. C’est déjà une bonne chose. J’espère tirer mon épingle du jeu cet été, en multipliant les offres d’atelier -limités à 2 enfants/personnes maximum – les offres d’activités collectives étant limitées a priori. Le nombre de touristes se trouvant réduit, je doute d’avoir des visiteurs et donc des ventes d’oeuvres cet été…En septembre, j’espère avoir de nouvelles inscriptions, avoir vendu des oeuvres sur Internet, sinon je crains de devoir abandonner. Je touche l’ARE du fait de remplacements faits dans l’enseignement jusqu’en 2018. Mais jusqu’à quand vais-je la toucher ?…J’ai bénéficié du fond de solidarité pour mars et avril, mais étant donnés les recettes ridicules de mars et avril 2019, même si c’est déjà bienvenu, cela ne me permet pas de payer mon loyer ou du matériel. J’espère que toutes les revendications que vous portez, trouveront une réponse positive. De mon côté, j’ai envoyé 2 bouteilles à la mer, en écrivant directement au Président de la République et au Ministre de la Culture. Bon courage à toutes et tous. Artistiquement vôtre Téoua.

  • Gaëlle B

    “Faire respecter l’existant et le développer à travers l’application du droit d’exposition publique , le respect et la rémunération des droits d’auteurs contre une culture de la gratuité généralisée et lutter contre la concurrence déloyale des artistes non déclarés.” Une réflexion, suggestion à ce propos:
    Si nous, artistes professionnels, acceptions enfin de renoncer à toute exposition dans une structure publique (médiathèque, théâtre, centre culturel, petits musées de province…) si celle-ci ne nous propose pas de compensation financière ?(paiement de droits de monstration, défraiement).
    Nous acceptons encore trop souvent ces expositions pour plusieurs raisons:
    Notre désir légitime de visibilité (mais finalement qu’en est-il de la visibilisation qui nous est “offerte” dans ces lieux, quels bénéfices en tirons-nous? Pour ma part, en 20 ans d’expérience, quasiment aucun) . La seconde est que nous cédons au chantage qui nous est trop souvent fait, parfois de manière sous-entendue: Si l’on refuse, nous savons que nous serons remplacés par des artistes non déclarés.
    Et puis ce discours permanent: “Nous n’avons pas de budget”. Pourtant les budgets existent bel et bien (et heureusement) pour rémunérer les salariés responsables des programmations culturelles, les troupes de théâtres et les musiciens qui viennent se produire dans ces lieux… mais les artistes visuels, non. Ces structures s’offrent à l’œil de belles expos, des animations sur mesure qui vont permettre de les valoriser mais aussi de valoriser la dynamique municipale, régionale… et nous pauvres couillons (j’ose car j’en fait partie), nous acceptons tout au long de notre vie ce bénévolat qui non seulement ne nous nourrit pas, mais pour lequel nous n’obtenons au final que rarement l’ombre d’un merci ou d’une reconnaissance.

    Renoncer, et dénoncer ces pratiques pratiquées depuis des dizaines d’années par des institutions publiques, ne serait-ce pas un bon moyen d ‘agir? Mais pour cela nous aurions besoin d’une vraie concertation, et de pouvoir s’appuyer sur une sorte de convention collective qui nous lierait et nous permettrait d’exprimer notre refus et nos revendications avec plus de force. D’être ainsi plus audibles.
    on y réfléchit?

    • Frédérique

      Bonsoir Gaelle,
      TOTALEMENT d’ACCORD !
      Tout le problème est là ! Non seulement nous exposons gracieusement la plupart du temps pour animer les communes qui se targuent d’avoir une politique culturelle ! Et nous devrions en effet refuser. J’ai vécu l’expérience d’un théâtre (centre culturel) que ma présence dérangeait clairement et une autre expérience très exceptionnelle qui m’a offert ces droits de menstruation, je tombais !!! Sans parler des associations qui nous permettent d’exposer moyennant finance afin d’entrer dans leurs frais d’organisation, souvent sans aucune aide de la commune qui récolte tous les fruits de ce qu’ils appellent une politique culturelle !.

    • Daphne Keramidas

      Tout à fait d’accord, ces pratiques devraient être illégales, mais comme il n’y a pas d’engagement réel du côté des institutions pour faire valoir nos droits, il faudrait qu’on se concerte pour faire une grève, tout simplement.

      Un autre point qui me semble trop facilement oublié, est que les périodes où nous n’avons pas d’expositions sont considérés comme des périodes de vide, qu’il faut combler en faisant des « actions artistiques en milieu scolaire » et autres trucs de ce genre contre compensation financière. Ors, ces « actions » relèvent plus du travail d’éducateur, pour lequel nous ne sommes pas formés. Et surtout, ces périodes SONT DES PÉRIODES DE TRAVAIL!!!!!! Du travail non rémunéré, bien sûr. Donc les déclarations diverses de prétendues « aides » en proposant ce type d’action contre argent sont juste des propositions de jobs alimentaires, et non pas des propositions de solution réelle au problème de non rémunération du travail artistique.

  • Carmen Aguirre Bilob

    J’apprécie le soutien de la maison des artistes et satisfaite de citer les retraités qui en produisant de l’Art espère obtenir un revenu leur permettant de continuer à créer.

  • Quenon Cécile / ELFA

    Bonjour, Tout d’abord un Grand MERCI à ceux qui défendent nos Droits (syndicats, Mda).
    MERCI à la Maison des Artistes pour vos Informations régulières, et très claires.
    Tout est absolument flou pour nous, vous êtes la petite lumière, qui permet de voir l’horizon à quelques jours…
    Vous exposez très justement notre situation. Concernant la crise de 2008, il m’a fallut 10 ans pour retrouver le même chiffre d’affaires.
    Pour ma part, je ne vois plus d’horizon… Tout mes projets tombent à l’eau.. Je vis essentiellement de Peintures sur vitrines, les commandes sont évidemment annulées, et je ne vois pas comment ça pourrait reprendre, puisque quand je peinds, les gens font la queue pour entrer chez les commerçants, ils sont collès à moi.. faudra t’il que je travaille quand mes commerçants sont fermés ? ou en nocturne ? De toute façon, c’est comme en 2008, mes clients commerçants ne manquent pas d’argent, mais ils ont peur comme tout le monde, donc ne dépensent plus.. Je vis également de trompe l’œil et fresques, j’avais un beau projet pour fin Avril, début Mai avec un Golf, ANNULE évidemment, c’est une Association qui n’a pas rentré d’argent mais qui a ses loyers et charges à payer.. donc c’est foutu.. et puis pour cet été, j’avais des projets de Bodypainting (Peinture sur Corps) sur des Festivals et Evènements Touristiques.. ANNULE.. Des Projets d’Ateliers Graffiti, bref, tout tombe à l’eau…
    En attendant je peinds sur toiles (en attendant quoi au fait ? pour quoi faire ? Où ? quand ? comment ?(Merci la MDA, pour ce partage d’infos concernant #lesamisdesartistes) c’est déjà une piste !)
    Tout est complètement FLOU… J’étais pleine de projections, il n’y a plus rien…
    Pour info, j’ai bien perçu l’aide de 1500 euros pour Mars, et ma demande est en cours de traitement pour Avril.
    Je suis très inquiète pour la suite.. D’autre part, sans faire de jalousie, nous les Peintres, Sculpteurs, etc nous devons à chaque Création acheter la matière et le matériel, contrairement aux Musiciens, qui achètent leur Instrument et peuvent Composer à volonté..
    Habituellement, j’achète ce dont j’ai besoin avec l’acompte du Client quand j’ai une commande. Là, j’achète Toiles, Matière et Matériels pour peindre à l’Atelier, mais quand vais je récupérer cet investissement ? La vie est dure pour les Artistes, à la fin du mois il reste rarement 3 sous, nous sommes comme les autres, avec des charges, loyer et factures tous les mois ! Il faut réussir à les gagner ces sous !!
    Je suis profondément Heureuse d’être Artiste, c’est une Vocation. Et en même temps je ne vois plus d’horizon..
    Encore Merci à Ceux qui nous défendent ! En espérant que nous serons aidés et soutenus dans la durée.
    Voici mon témoignage, et merci de nous proposer de témoigner !
    Bon courage à Tous !

  • anelli

    Merci pour vos propositions et votre engagement, j’espère qu’elles aboutiront: allègement des charges sociales et aide pour le loyer d’atelier ce serait déjà bien!
    Pour le reste je rejoins tout ce qui a été déjà dit par tous.
    Bon courage à tous!

  • Galliot

    Je me sens complètement humiliée, uniquement bonne à payer des cotisations qui serviront à qui ? à quoi ? pas le droit d’être malade, de se casser le pied, d’être à l’arrêt. On nous puni en nous demandant de nous enfermer, de ne plus travailler, de ne plus être libre ,de devenir un bon petit soldat, l’artiste, le risible, celui qui n’a pas su s’insérer, se mêler à la société bien ancrée, très prospère pour certains, quand les autres n’ont juste droit à rien, les pestiférés.
    Je me sens pestiférée.
    Je remercie la maison des artistes de se battre, et personnellement je continuerai aussi à me battre, il n’y a malheureusement plus que cela pour rester et se sentir vivant.

  • FARDAD

    Bonjour,

    4 mois c’est bien mais si c’est le chiffre d’affaire de l’année qui s’effondre, comment fait-on? C’est la consommation globale de cette année et de l’année prochaine qui sera impactée. il faut des mesures à long terme.

    En suite, l’histoire de commande publique est bien mais pourquoi seulement les moins de 30 ans? Les autres doivent aller mourir???

  • Yoann

    Bonsoir, artiste sculpteur 43ans en couple avec musicienne auteur compositrice et avec nous , notre petite de 4 ans .
    Ce qui nous permet de survivre avec nos activitées : le rsa couple soit 675€/mensuel .
    petit message pour tous ceux qui pensais pouvoir cumuler des revenus avec un rsa activité, eh non , ça ne fonctionne que pour ceux qui perçoivent un salaire et non pour les indépendants.
    J’aurais donc eu le malheur de déclarer 5817€ de recettes annuel 2019 ( soit 484€ mensuels…) à la Caf en Mars , ils nous serons donc déduit à partir d’ avril … nous laissant donc tous les 3 avec 357€ mensuel de rsa pour couvrir les besoins vitaux de deux adultes et un enfant en plein confinement ….. heureusement une commande tombe ….. sauvé …..
    Une belle inititative de soutien aux artistes (qui pour beaucoup sont aux minimas sociaux) serais de nous laisser la possibilité de cumuler revennus artistiques et rsa comme c’est possible pour tous ceux qui touchent un salaire ,,, accéder aux mémes droits donc…..
    484+675 = 1159 €/mois pour deux adultes et un enfant … on ne nous laisse même pas la possibilité d’arriver au seuil de pauvreté !!!

  • Frédéric Chaume

    Un grand merci pour vos initiatives et votre soutien.

  • michel MAURY

    BONSOIR JE tenais à vous dire que j’ai commencé à peindre depuis l’age de 14 ans soit en 1962 ET dessiné même avant cette date , j’ai exposé dans différentes associations, salons, galeries ,biennale, restaurants et autres tant en FRANCE EN EUROPE ET DANS DES PAYS ETRANGERS : EN PLUS J’ai réalisé de NOMBREUSES PHOTOS , j’ai réalisé des VIDEOS, j’ai écris deux livres de poésies etc POUR VOUS SIGNALER QUE J’ai DÉPENSÉ ET INVESTI DES MILLIERS DE FRANCS ET D’EUROS SUR MON PROPRE SALAIRE MES PROPRES ECONOMIES : C’est à dire: paiements des associations pour exposer, des galeries, des salons, des trajets pour déplacements, des envoies d’œuvres ou tableaux ou reproductions de tableaux , paiements des industriels qui reproduisent mes tableaux, investissement dans le matériel et fournitures en peintures en photographies; paiements des éditeurs Découragé j’ai donné de nombreuses productions mais pas toutes.
    JE N AI EUT AUCUNE AIDE DE QUI QUE CE SOIT tant EN TANT QUE PROFESSEUR ENSEIGNANT ( retraité que je suis maintenant) et AUSSI en tant que ARTISTE AUTEUR

  • Alexandra du Moulin

    merci de votre engagement pour les artistes et vos propositions.
    Il est important de trouver et mettre en place très vite des solutions qui fournissent une rémunération en parallèle de solutions de maintien et de soutien.

  • stavron michel

    Petite réflexion du soir après avoir écouté les infos sur les annonces concernant la Culture!
    Les médias et nos politiques parlent de la Culture et des artistes en grande difficulté. Certes. Les artistes et la Culture vont être aidés. Bien.
    Les artistes? Oui, mais les intermittents uniquement (et il n’y a pas que des artistes chez les intermittents, coiffeur, cameraman, maquilleur, éclairagiste…). C’est bien, très bien même. J’adore les concerts, pièces de théâtre, musiques et films. Aucune jalousie, réellement heureux pour eux qu’ils aient obtenu une année blanche et droit aux indemnités chômage jusqu’au mois d’Août 2021. Beaucoup sont dans la mouise.
    Mais la Culture n’est pas représentée que par les intermittents, les acteurs, danseurs, comédiens, chanteurs, me semble t’il? Isabelle Adjani avait pourtant parlé de tous les représentants de la culture dans sa lettre du 4 Mai.
    Les médias et les politiques ont oublié quelques acteurs (sans jeu de mots)! Les 280000 inscrits MDA et Agessa.
    Pour les artistes-auteurs (peintres, sculpteurs…), y’a quoi comme reconnaissance et comme aide réelle?
    Nous qui ne sommes même pas cités lorsqu’on parle de Culture, aucun représentant convié devant le président. Nous qui avons également l’impossibilité de travailler à cause du Covid 19. Fermetures des ateliers recevant du public, des salons d’art, des salles d’exposition, des galeries d’art. Nous qui n’avons pas accès aux indemnités chômage. Nous qui n’auront pas d’expositions avant Septembre et encore…
    Nous avons eu droit à une pseudo aide, plafonnée à 1500€, calculée sur le chiffre d’affaire de 2019. Peu auront droit à ce plafond maximum mais plutôt à quelques centaines d’euros pour Mars et Avril. Et après, le temps que tout redémarre sur plusieurs mois, on fait comment nous aussi ?
    Je constate donc encore une fois que, n’étant pas sous les feux de la rampe, nous sommes les oubliés de la Culture en France.
    On peut comme d’habitude, rester dans l’ombre, serrer les fesses, crever la dalle et payer nos cotisations URSSAF, notre matériel et nos charges en attendant le retour dans certainement plusieurs mois, des éventuels visiteurs ou touristes (qui ne sont souvent pas des acheteurs).
    Nous aussi, on nourrit l’âme et les yeux… Pour faire pleinement de la musique, une guitare a besoin de toutes ses cordes. La Culture aussi normalement … Encore raté !!!

    • Nadine

      Oh la la oui luttons pour ce statut d artiste ,c est un engagement de vie pour chacun ,alors si l on est pas déclaré le reste du temps dans les autres corps de métiers cela s appelle du travail au noir. JE ne voudrai pas de chasse aux sorcières mais cela redonnera un peu de clarté au statut d artistes, et du respect vis à vis de nous et de cette profession.

  • KISTINIG

    Bonsoir,

    Merci de nous transmettre les liens pour l’obtention possible de ces aides.

    Cordialement

    Jacques Kistinig

  • janou

    quid du minima de benefice pour avoir le droit à la securité sociale?
    que va decider l’ursaaf, puisque la Mda ne gere plus?

    • Isabelle LAURENT

      Merci pour l’engagement de la MDA.
      J’ai la même question que JANOU > le fameux « minimum de BNC + 15% » pour maintenir nos droits de sécurité sociale, retraite, trimestres ? Mon activité de dessinatrice textile est ma seule activité professionnelle. Et, donc, quid des nouvelles modalités liées à l’URSSAF ?

      • Antinéa Garnier

        Bonjour,
        Merci à vous.
        Je vous invite à consulter la réponse qui lui a été apporté. Le calcul de l’assiette sociale est toujours basé sur le bénéfice + 15%.
        J’ajoute l’article explicatif : https://www.lamaisondesartistes.fr/site/la-maison-des-artistes-ne-disparait-pas-reforme-du-regime-social-des-artistes-auteurs-precisions-2019-2020/
        « Bonjour,
        Je suppose que vous vous interrogez sur les seuils à dépasser afin de bénéficier de la pleine couverture du régime? Le transfert du recouvrement à l’Urssaf et la réforme n’ont rien changé, si ce n’est l’intégration des remboursements des frais médicaux à partir du 1er euro perçu, auparavant vous deviez bénéficier de la PUMA en parallèle.
        Pour rappel :
        → Au premier euro perçu et sans conditions de revenus, tout artiste-auteur bénéficie du remboursement des frais de santé (prise en charge des soins) versés par la CPAM de son lieu de résidence.
        → Avec des conditions de revenus, tout artiste-auteur valide proportionnellement des trimestres de retraite de base. Avec une assiette sociale annuelle supérieure ou égale à 600 X Heure/Smic (6 018€ en 2019) tout artiste-auteur valide quatre trimestres de retraite de base (1 trimestre = 150 X Heure/Smic = 1505 € en 2019)
        → Avec une assiette sociale annuelle (revenus pris en compte pour le calcul de vos cotisations) supérieure ou égale à 900 X Heure/Smic (9 027€ en 2019) tout artiste-auteur bénéficie des indemnités maladie, maternité, paternité, invalidité et capital décès versées par la CPAM de son lieu de résidence.
        Si vous n’atteignez pas le seuil de 900 X Heure/Smic (9 027€ en 2019) de revenus, vous pouvez surcotiser sur ce montant au lieu de votre assiette sociale réelle afin de valider 4 trimestres de retraite de base et de bénéficier des indemnités maladie, maternité, paternité, invalidité et capital décès. »

    • Antinéa Garnier

      Bonjour,
      Je suppose que vous vous interrogez sur les seuils à dépasser afin de bénéficier de la pleine couverture du régime? Le transfert du recouvrement à l’Urssaf et la réforme n’ont rien changé, si ce n’est l’intégration des remboursements des frais médicaux à partir du 1er euro perçu, auparavant vous deviez bénéficier de la PUMA en parallèle.
      Pour rappel :
      → Au premier euro perçu et sans conditions de revenus, tout artiste-auteur bénéficie du remboursement des frais de santé (prise en charge des soins) versés par la CPAM de son lieu de résidence.
      → Avec des conditions de revenus, tout artiste-auteur valide proportionnellement des trimestres de retraite de base. Avec une assiette sociale annuelle supérieure ou égale à 600 X Heure/Smic (6 018€ en 2019) tout artiste-auteur valide quatre trimestres de retraite de base (1 trimestre = 150 X Heure/Smic = 1505 € en 2019)
      → Avec une assiette sociale annuelle (revenus pris en compte pour le calcul de vos cotisations) supérieure ou égale à 900 X Heure/Smic (9 027€ en 2019) tout artiste-auteur bénéficie des indemnités maladie, maternité, paternité, invalidité et capital décès versées par la CPAM de son lieu de résidence.
      Si vous n’atteignez pas le seuil de 900 X Heure/Smic (9 027€ en 2019) de revenus, vous pouvez surcotiser sur ce montant au lieu de votre assiette sociale réelle afin de valider 4 trimestres de retraite de base et de bénéficier des indemnités maladie, maternité, paternité, invalidité et capital décès.

  • Cat loray

    Merci pour votre détermination à défendre tous les artistes sans distinction, nous avons beaucoup perdu pendant ce confinement, nous devons poursuivre notre travail .
    Merci encore

  • Yves GONNORD

    « Faire respecter l’existant et le développer à travers l’application du droit d’exposition publique (en concertation avec les organisations professionnelles)…Intéressant mais un peu flou, pour moi…
    – J’imaginerais qq chose de plus ambitieux; exemple: aide des collectivités locales qui peuvent faciliter l’exposition de notre travail en ouvrant un certain nombre de lieux…Montrer notre travail dans des conditions hors « marché de l’art élitiste », serait une façon de relancer nos activités, si diverses…L’intérêt des gens pour l’art (…art qui a fait du bien à tous durant ce calvaire du confinement…) mérite que les artistes du bas de la pyramide soient aidés…Si les institutions régionales, départementales et même municipales montraient l’exemple d’ouverture cela redonnerais confiance aux artistes et le courage de continuer à créer, qui est une part de notre raison d’être…
    Mais peut-être suis-je hors sujet?…Il y a tant de malentendus et de lacunes dans le rapport artiste/ institution!!!

    • Parastou FARIVAR

      Bonjour
      Vous n’êtes pas hors sujets.
      Je suis d’accord avec vous.
      Nous avons besoin de montrer notre travail et cela comme n’importe quel autre travail mérite une rémunération.
      Les collectivités, municipalités et autres peuvent nous exposer et nous donner l’occasion d’intervenir aux seins de la cité et nos villes et villages et nous devons être payer pour ça .
      Pour le moment c’est toujours nous qui payons pour avoir droit de montrer et si jamais nous faisons des actions culturelles ou artistiques la ou nous vivons on nous fait toujours comprendre que c’est mieux si c’est gratuit ou du
      bénévolat….
      Je pense sincèrement que cela doit changer .
      Oui être artiste rest un combat
      et un engagement de vie .

  • Joseph Robert

    Continuons à travailler chaque jour pour rester dignes. Au moins le travail sera fait et méritera subsides, même si c’est échelonné dans le temps. N’ayons pas honte de demander à être aidé dès que nous en avons besoin. Il faudra bien manger pour vivre et il faudra bien acheter du matériel pour créer.

  • Marie Landreau

    Merci,
    Notamment pour votre action en faveur de l’incitation fiscale pour favoriser l’achat d’oeuvres par les particuliers,
    Sur le droit d’exposition publique et pour la lutte contre la concurrence déloyale des artistes non déclarés …

    • Agnès

      Tout à fait d’accord avec ça!
      Merci pour ce texte juste.

  • pascale beauchamps

    « Faire respecter l’existant et le développer à travers l’application du droit d’exposition publique (en concertation avec les organisations professionnelles), le respect et la rémunération des droits d’auteurs contre une culture de la gratuité généralisée et lutter contre la concurrence déloyale des artistes non déclarés. »
    Si enfin c’était obligatoire, beaucoup de problèmes en moins !!!
    Merci de votre combat

    • David

      Bonsoir,
      Tout à fait d accord par rapport à votre commentaire

    • David

      Bonsoir,
      Je rejoins entièrement ce commentaire car il y a de plus en plus de personnes non déclarées

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