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ARTS & SPORTS – pour en savoir plus

NOTE D’INTENTION PAR RÉMY ARON, PRÉSIDENT
 « Les Jeux Olympiques Paris 2024 sont une opportunité formidable pour mettre en évidence ce qui lie ces deux magnifiques aventures humaines, l’art et le sport.

Dans ce monde où les distances diminuent tous les jours, où tous les hommes vont devoir tous ensemble concourir, de gré ou de force, à entretenir le village planétaire qui le réclame, l’art et le sport sont bien les deux natures de l’harmonie humaine telle que la définissait les anciens : Mens sana in corpore sano.

Les disciplines de ses deux expressions de l’homme permettent à chaque individu – amateur ou professionnel – d’expérimenter ses propres limites et de s’orienter vers l’idéal de dépassement de soi-même dans l’effort. Pour le sport, c’est une évidence, depuis la Grèce antique, les règles de chaque discipline balisent une expression sportive dans un idéal circonscrit et librement accepté. Les limites et les règles dans une pratique sportive sont les appuis nécessaires de la compétition désintéressée et de l’esprit olympique.

Le sport cherche l’élan vers l’idéal, même s’il n’est jamais atteint, heureusement peut-être, car il est la conjonction, d’une concentration de l’être vers un but supérieur et de l’espérance d’un bonheur qui se fait dans l’action. Cette action purifie et grandit la personne dans l’abnégation du travail quotidien et de la persévérance.

Ces valeurs du sport, l’amateur ou le champion les fait vivre, dans l’admiration des maîtres. Les maîtres du sport, dans la nuit des temps, étaient des maîtres de la guerre, des maîtres des arts martiaux. Mais heureusement cet objet qui était une victoire contre un adversaire, s’est dévoué à la paix et à la quête intérieure, aussi bien en Orient qu’en Occident pour en faire des espaces de relations et d’échanges dans le frottement des excellences.

Pour l’art, la question est toute autre, dans ce temps plus que difficile car aujourd’hui on parle d’art mais on ne veut plus évoquer pour les qualifier, les disciplines artistiques. Peut-on penser que l’art, sans l’incarnation dans une discipline, pouvait se concevoir ? S’il y a bien un parallèle avec le sport, c’est par une redéfinition de ces disciplines artistiques.

La peinture, la sculpture, la gravure, et le dessin, comme père de tous les autres, peuvent se définir par des règles de mise en forme. Ces règles de mise en forme, dans des limites du format définies d’avance, sont la liberté de l’artiste et lui permettent de tendre à suggérer le maximum d’échelle poétique dans l’organisation plastique. Elles sont bien indispensables pour envisager une expertise, dans les multiples expressions humaines.

Les notions d’harmonie, d’unité, de proportions, il faut oser à nouveau les aborder afin que l’art, comme le sport, retrouve sa place dans la formation cohérente de la personne humaine. Chaque artiste, dans sa discipline, doit avoir les codes de qualification des œuvres qu’il crée. C’est l’assurance de sa liberté et de son aventure. Le nouveau, le sensationnel, fait pour une consommation rapide et un comportement mercantile et spéculatif, agissant exclusivement pour répondre à une mode de distraction ludique, ne doit pas être la seule motivation des productions d’art.

Nous souhaitons présenter toute la multiplicité des expressions dans les différentes disciplines artistiques visuelles avec le souci de toujours chercher la plus forte et la plus convaincante. Les jurés d’artistes professionnels qui présideront à notre sélection française et internationale agira en ce sens et le résultat sera tangible et évident.

Cette alliance exceptionnelle entre Jeux Olympiques Paris 2024 et les Arts Visuels est une opportunité rare pour nos arts, pour la solidarité des artistes du monde entier, dans l’esprit de désintéressement de l’idéal Olympique. Cette solidarité et cette unité harmonieuse entre l’expression du corps et de la sensibilité doit contribuer à faire un homme tranquille, en quête de lui-même, grandissant en bonne intelligence, avec la liberté des autres.

Ce temps qui lie le mouvement et la lumière, peut concourir dans le partage de l’idéal, de la forme et de l’excellence, à un monde de solidarité et de paix entre les peuples. »

UNE OLYMPIADE CULTURELLE INTERNATIONALE INITIÉE PAR LA MAISON DES ARTISTES

PRINCIPES GÉNÉRAUX

« Les artistes des arts visuels et le sport… ils le dessinent, ils le peignent, ils le sculptent… »

Les « Arts Olympiques » sont destinés à organiser et à promouvoir un lieu de rencontre et un immense atelier de création universel d’œuvres évoquant le sport et l’olympisme. Le but est de favoriser le pluralisme des cultures à travers les arts plastiques, dans ses formes d’expression les plus diverses, et d’en faire partager la connaissance.

L’événement présentera des œuvres de toutes les disciplines du champ d’application officiel des arts visuels, créées par des artistes des pays reconnus par la communauté internationale. Les œuvres sont mises en avant dans une galerie virtuelle, sur l’ensemble de nos réseaux et par ceux de nos partenaires, dès lors qu’elles présentent un lien avec le sport ou l’olympisme (maximum 5 œuvres par artiste, date limite de candidature le 1er mai 2024).

Un jury de pairs décernera des récompenses suivant des modalités qui seront bientôt définies. Les 10 prix seront remis à l’automne 2024.

Singularités, diversité, solidarité, excellence.

HISTOIRE
Les « Arts Olympiques » sont créés pour reprendre le flambeau qui avait été allumé 700 ans avant Jésus-Christ, en Grèce, puis éteint au profit exclusif des Jeux Olympiques. Toutes les grandes manifestations sportives et artistiques étaient ainsi précédées de nombreuses cérémonies religieuses. Et l’art, tout comme le sport, faisait l’objet de compétitions diverses, notamment en musique, chant, poésie, danse, théâtre, sculpture. À l’époque de la création des Jeux Olympiques, les Grecs avaient imaginé d’établir un parallèle entre la compétition sportive et la création artistique. Afin de concrétiser ce rapprochement, ils modifièrent un festival très populaire appelé « Le Grand Panathenaïa » (qui avait une origine très ancienne et dans lequel avaient lieu des compétitions artistiques) pour le « jumeler » en quelque sorte avec les Jeux Olympiques. À cet effet, ils décidèrent que cet événement aurait lieu tous les quatre ans, la troisième année de chaque olympiade sportive. Nous avons donc souhaité suivre tout simplement ce calendrier historique, afin de respecter les origines de la tradition.